En chinois, acupuncture se traduit par « art des aiguilles et du feu ».
Parce que pour stimuler un point d’acupuncture, on peut utiliser une aiguille mais aussi du moxa, « mogusa » en japonais qui signifie « herbes brûlantes ».
Il s’agit en effet de faire brûler de la poudre d’armoise, une plante récoltée de préférence au solstice d’été, séchée puis broyée, dont la consomption agit sur le point en faisant pénétrer à travers la peau une chaleur bienfaisante.
Cette poudre d’armoise (ou moxa) peut se présenter sous plusieurs formes :
- en cigare, ce qui permet de chauffer un point d’acupuncture, voire une zone du corps, à quelque distance de la peau
- en cône, qui se pose directement sur la peau ou sur une rondelle d’ail ou de gingembre et dont la taille peut être adaptée au besoin
- en petits rouleaux, à disposer sur une aiguille quand il est utile d’associer aiguille et feu.
La technique de moxibustion est particulièrement intéressante en cas de manque d’énergie ou dans des pathologies de froid, comme l’arthrose, les rhumatismes, les maux de l’hiver…
Dans tous les cas et quelle que soit la forme utilisée, faites confiance à votre thérapeute du XXIème siècle qui, contrairement à certaines pratiques ancestrales, retire les moxas dès que la chaleur devient trop intense, bien avant la brûlure !
