Le deuil s’apparente à l’automne, c’est la lumière de l’été qui disparaît pour laisser place aux longues nuits de l’hiver, c’est un être qui s’éteint, laissant un vide dans lequel s’engouffrent le chagrin et la tristesse.
Ces sentiments sont naturels pour les êtres d’émotions que nous sommes et il faut savoir les accueillir ; mais il faut également les laisser repartir.
Voyez les nuages dans le ciel, ils ne sont jamais statiques, ils surviennent, cachent un temps la lumière du soleil, et puis disparaissent pour laisser à nouveau le soleil briller.
Nos émotions doivent être des nuages, elles ne doivent pas s’installer.
Toute stagnation entraine un pourrissement, ainsi les émotions qui perdurent dans le temps amènent le pourrissement de l’existence.
C’est en cela que l’acupuncture peut s’avérer très utile, parce qu’elle est basée sur le mouvement des énergies, le mouvement étant l’essence de la vie. L’acupuncture peut aider à réintégrer la lumière et la joie dans notre corps, pour chasser la tristesse et donner un nouvel élan.
Cela ne se fait pas dans la magie d’une séance, mais bien dans un accompagnement du processus de deuil, ce passage forcé à l’automne, auquel doit succéder l’hiver et le renoncement et puis, absolument, la renaissance d’un nouveau printemps de la vie.


