Il pleut, il pleut… et c’est une très bonne chose ; l’eau, c’est la vie !
Et les chinois, à toujours observer la nature, l’avaient bien compris. Rien ne pousse sans eau, rien ne survit et surtout rien ne naît. D’où vient-on ? De ce néant qu’était le monde avant qu’une vibration ne vienne animer le tout et créer la vie. Le néant, c’est du rien, du noir, la couleur des eaux profondes de l’océan. Le noir, c’est le yin quand le mouvement est le Feu, le rouge, le yang. Et nous avons là le Tae Ki, la dualité du monde dont l’équilibre, ou plutôt l’alternance dans un certain équilibre, fait la vie.
(Remémorez-vous cette expérience que vous avez peut-être faite un jour, celle de laisser un peu d’eau croupir dans un récipient. Et voilà qu’un jour vous constatez la présence de petits êtres, insectes, têtards… Un peu d’eau, un peu de lumière, cette vibration nécessaire pour agiter l’eau, et la vie a surgi.)
L’eau qui vient du ciel est une brumisation, le juste retour à la Terre en hiver de l’eau qui s’est évaporée en été et l’a laissée déshydratée, un retour nécessaire, indispensable pour que la terre ne reste pas desséchée et puisse assurer le retour de la vie.
L’hiver (énergétique, dans lequel nous sommes depuis le 5 novembre) est la saison d’une petite mort de la nature, c’est la couleur noire, celles de nos habits, celle des longues nuits, c’est le moment pour la terre (et pour l’homme) de se reposer après avoir tant donné, de se ressourcer, c’est la fin d’un cycle de vie avant le printemps qui verra le Bois se parer de vert à nouveau.
Tout n’est que cycle et éternelle renaissance.
(Image du Tae Ki empruntée sur le site afdt.chez-alice.fr)
